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« Instinct de Survie

  Daiki comprend enfin la vérité troublante : son parasite réagit à la douleur. à la peur. à la proximité de la mort.

  Alors, dans un mélange de volonté et d’obsession, il décide de provoquer l’impossible : flirter volontairement avec la fin, encore et encore, pour ma?triser cette chose en lui.

  Mais ce jeu malsain a un prix. à force de devenir monstre pour rester vivant, il commence à oublier ce que ?a signifie… être simplement humain.

  Montage visuel rapide, sec, quasi clinique :

  


      


  •   Daiki affronte seul des bêtes mutées,

      


  •   


  •   Se laisse encercler sans broncher,

      


  •   


  •   Encaisse volontairement des blessures.

      


  •   


  Mais à chaque fois, le parasite s’éveille.

  Son bras se répare. Son regard change. Sa puissance explose.

  


  ? Quand je saigne… il réagit. Quand j’ai peur… il me protège. ?

  ? Il faut que je me mette en danger… encore. ?

  Ce n’est plus une simple survie. C’est une méthode.

  à la Guilde, Daiki évite les regards. Il cherche des zones oubliées, non classées.

  Un archiviste murmure :

  


  ? Y’a bien cette vieille mine au sud… On l’a scellée. Un ancien chasseur y a disparu. Ceux qui en sont revenus n’étaient… plus humains. ?

  Daiki ne répond pas. Il part dans la nuit.

  Sans autorisation. Sans renfort. Sans raison… sauf la peur.

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  L’atmosphère devient presque organique : murs suintants, silence pesant, odeur de mort stagnante.

  La lumière vacille. Le parasite frémit déjà, comme s’il reconnaissait un territoire.

  Et soudain — une créature surgit.

  Un ancien chasseur, mais déformé, corrompu par un parasite échappé de son contr?le.

  Le miroir de ce que Daiki pourrait devenir.

  Combat brutal, animal, sans logique ni rythme. Daiki est transpercé, mordu, jeté contre la roche.

  Son corps cède, son bras se tord, ses os craquent.

  Et là… le déclic.

  Le parasite hurle à travers lui. Ses muscles doublent, ses yeux deviennent reptiliens, ses griffes sortent.

  Il déchiquette la créature.

  Il ne se bat plus pour survivre — il dévore.

  à la fin, Daiki est à quatre pattes, haletant, la bouche rouge. Une bête.

  Silence.

  Il tombe à genoux. Regarde une flaque d’eau.

  Son visage est presque inhumain : pupilles fendues, machoire trop large, peau marquée.

  Il tremble. Puis… il sourit. Doucement.

  


  ? J’ai eu peur. C’est pour ?a que j’ai gagné. ?

  Il commence à associer la peur à la puissance. à la victoire. C’est un glissement subtil… mais fatal.

  Sur le chemin du retour. Nuit, sable, vent.

  Daiki marche, blessé, seul. Sa voix intérieure monte.

  


  ? Si je veux le comprendre… je dois l’appeler. L’éveiller. L’alimenter. ?

  ? Et pour ?a… je dois me battre. Encore. Toujours. Jusqu’à fr?ler la mort. ?

  Une autre voix lui répond. Celle qu’il conna?t maintenant.

  Le parasite. Lent. Grave. S?r.

  


  ? Tu m’as choisi, Daiki. Et je t’ai choisi aussi. ?

  Plan large, presque figé.

  Daiki marche dans un désert ocre, silhouette solitaire.

  Son ombre se dessine derrière lui…

  Mais elle n’a pas sa forme : elle est plus grande, courbée, avec des griffes.

  


      


  •   Addiction au pouvoir : plus il souffre, plus il se sent vivant

      


  •   


  •   Symbiose volontaire : Daiki ne fuit plus le parasite, il l’entra?ne

      


  •   


  •   Glissement moral : la frontière entre sacrifice et masochisme dispara?t

      


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  •   Monstrification progressive : première étape claire vers une perte d’humanité

      


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